Saddam n’était pas bien mort – 80 ans du Télégramme
Opérations Spéciales
C’est un plantage resté célèbre… et un épisode amer pour ceux qui l’ont vécu. Le 25 avril 2003, notre correspondant parisien spécialiste des affaires étrangères, Dominique Bromberger, exulte : il a, par ses contacts, la certitude que le dictateur irakien Saddam Hussein a été tué dans un bombardement américain. Débat au siège du journal : faut-il y croire ? Après moult tergiversations, la décision est prise, on y va. Et ce samedi 26 avril au matin, le journal titre « Saddam est bien mort ». Problème, ledit Dominique Bromberger, dans sa chronique matinale sur France Inter, n’évoque même pas le sujet… Il faudra rapidement se rendre à l’évidence : le scoop était en bois. Il précipitera la fin de la collaboration entre le journaliste et Le Télégramme. Et vaudra des excuses penaudes du journal à ses lecteurs lors de la mort de Saddam Hussein, la vraie, le 30 décembre 2006.