Jusqu’au début des années 1990, Le Télégramme, comme les autres journaux, c’est un ensemble de formats et de polices de caractère sans lien évident, beaucoup de textes et peu de photos, bref, un vaste fouillis. Mais les temps changent, et il faut s’adapter. Sous la houlette de Marcel Quiviger, qui deviendra rédacteur en chef, une nouvelle règle apparaît : le 2-4-2 . Quatre colonnes centrales pour les principaux sujets, deux colonnes de chaque côté pour les sujets secondaires. Une obligation de hiérarchisation forte de l’information, plus compréhensible par le lecteur. C’est le début d’une transformation qui prendra 10 ans, jusqu’au passage au format tabloïd (deux fois plus petit) en 2002. Le journal moderne est né.