Il est l’un des premiers à avoir droit à une pleine une, excluant tout autre sujet : la mort d’Eric Tabarly, le 13 juin 1998, est un drame national. Le marin préféré des Français, qui a tant fait pour la promotion de la voile et de la course au large, disparaît en mer à bord de son Pen Duick, la mésange noire, bateau de légende qui fait aujourd’hui encore la fierté de tous les rassemblements de vieux gréements. Le journal, ce dimanche-là, consacre quatre pages entières (en grand format !) au premier vainqueur français de la Transat anglaise.