Les communes de moins de 2000 habitants ont jusqu’au 1er juin pour nommer chaque rue et numéroter chaque habitation des hameaux et lieux dits. Pour recenser toutes les adresses, les élus ont le choix entre deux méthodes:
-la numérotation séquentielle, souvent la plus connue, avec les numéros pairs à droite et les numéros impairs à gauche
et la numérotation métrique, qui est le calcul en nombre de mètres mesurés entre l’entrée du hameau et l’implantation d’un pavillon, c’est-à-dire qu’une maison située à 100m du panneau de l’entrée serait au numéro 100, et une maison à 110 mètres sera le numéro 110.
Toutes ces adresses sont ensuite transmises à la base d’adresse nationale, qui permet de géolocaliser les lieux et donc de faciliter les livraisons ou l’intervention des secours. Les élus peuvent choisir de faire eux-mêmes l’adressage ou de le déléguer à la poste. Problème, certaines communes ont vu leurs noms de lieux dits disparaître ou se franciser. On fait le point dans deux communes du Finistère
