Au cours de l’année 2000, le téléphone sonne à Morlaix : « Allô, c’est Google ». Alors toute jeune start-up, l’entreprise californienne cherche du contenu francophone pour améliorer ses algorithmes. Le Télégramme, qui publie en ligne chaque jour l’ensemble de ses contenus, est tout désigné. « On leur en a vendu des méga-octets et des méga-octets ! » s’amuse aujourd’hui encore Jean-Yves Chalm, qui gère alors le dossier. Les rapports, aujourd’hui, sont moins cordiaux : comme l’ensemble de ses confrères, Le Télégramme reproche à Google une forme de pillage de ses contenus, et son poids exorbitant sur le marché publicitaire en ligne.